La vie, à quoi ça sert ?
Faites le deuil de la « vie d’avant »
Rester calme au bord du précipice. Je suis pour… Je suis contre… Et tellement de variations possibles entre ces deux ! Pourquoi tout devrait être polarisé ?
Après ma triste prémonition de février dernier, poursuivons dans la lucidité. Beaucoup de personnes se targuent d’avoir un avis tranché sur la question. Et plus j’y réfléchis, plus je me dis qu’au fond les avis comptent peu. La machine avance, qu’importe les états d’âme de chacun.
Diviser pour mieux régner
Opposer les vaccinés et les non-vaccinés est totalement stupide. Les deux groupes ont fait leur choix sur le même critère : leur santé et celle de leurs proches. Et les deux groupes ont raison. En regardant objectivement les faits, il y a autant de bonnes raison de recevoir l’injection que de ne pas le faire.
Chaque être humain est unique. Aucune molécule ne peut convenir à tout le monde, même pas le paracétamol. Mais aujourd’hui un médecin qui voudrait déconseiller le vaccin à un patient, parce qu’il connaît son dossier, ne peut pas lui faire de certificat de contre-indication sans risquer de se faire virer de l’Ordre. Les cas de contre-indications définis pour échapper à la piqure obligatoire (vous ne pouvez pas dire qu’elle n’est pas obligatoire, sincèrement) sont tellement farfelus qu’ils ne concernent qu’une centaine de personnes en France. Cancéreux, allergiques, enfants en plein développement et femmes enceintes, rien ne prouve que le médicament est plus dangereux que la maladie (puisque les études sont toujours en cours), alors vous devez le prendre. Tant pis si dans deux ans vous développez des symptômes graves imprévus. Au moins vous aurez gardé votre job et vous pourrez aller à l’école.
Petit rappel sur le recul quantitatif vs le recul temporel : des effets secondaires peuvent survenir plusieurs années après un vaccin ou une prise de médicaments. C’est pour cela que les phases de validation prennent du temps.
Une étude sur la fertilité se fait a minima sur 12 à 24 cycles. Une étude sur des enfants doit suivre scrupuleusement les effets sur la puberté et la vie adulte. Vacciner des milliards de personnes donne un bon échantillon pour se prononcer sur les effets secondaires immédiats. Mais cela n’accélère pas les délais pour ovuler 12 fois, devenir pubère, grandir, développer ses organes vitaux. C’est incompressible et ça prend 5 ans, 10 ans, qu’on le veuille ou non. C’est par cela qu’il est inexact de dire que l’on a assez de recul au vu du nombre de personnes vaccinées. Il manque le recul temporel jusqu’au minimum du minimum 2023.
C’est aussi pour cela qu’au delà du débat provax/antivax il est important de respecter les choix de chacun. Un virus ne peut pas être éradiqué, il est impossible de stopper sa diffusion. Il ne peut qu’être atténué au fil des mutations. Et grâce au formidable travail des chercheurs et des soignants, il l’est plus rapidement que prévu puisque les personnes fragiles sont désormais protégées.
Si les tests n’étaient pas réalisés en masse, la vie normale serait déjà là. Parce que la maladie ne se verrait plus. Le seul truc qui la maintient, ce sont des bouts de papier avec écrit « positif » dessus. La première vague a été terrible et dramatique, mais ce n’est pas une raison pour instrumentaliser dessus ad vitam aeternam.
Pourquoi la vie d’avant ne reviendra pas
Cette démonstration est très facile à réaliser. Souvenez-vous pourquoi nous avons été confinés : pour protéger les personnes à risque en attendant de trouver un traitement.
Promis, on trouve une solution pour ne pas surcharger les hôpitaux et on vous laisse revivre comme avant. Juste quelques semaines.
Constat d’aujourd’hui : des solutions existent pour protéger les populations à risque. Elles sont gratuites et accessibles rapidement. Les hôpitaux ne sont plus sous tension (enfin si, mais parce que des lits sont fermés, pas à cause du COVID). Or, les mesures se durcissent. Pourquoi ?
Parce que revenir à la vie d’avant n’est pas envisagé par les décisionnaires en place. C’est trop pratique d’utiliser la peur d’une maladie mortelle pour installer définitivement un moyen simple et efficace de contrôler les mouvements de chacun. On approche d’une période pire que 1984. Lorsque même en Israël ils ressortent les étoiles jaunes dans leurs manifs, ça pose question.
Faire croire que le vaccin va ramener à la vie d’avant est une pure arnaque de la part de ceux qui l’affirment. Cela n’arrivera pas. Aujourd’hui il faut choisir entre vivre dans ou hors de la société. C’est peut-être triste et injuste, mais c’est ainsi.
Le pass n’est pas temporaire. Il vise à exclure indéfiniment certains. On parie ?
Une expérience sociale passionnante
J’ai choisi de vivre la vie des parias de ce siècle. Sans colère ni rancoeur contre quiconque. Je vais cesser d’aller me faire soigner (alors que je dois aller deux à trois fois par mois à l’hôpital), ne plus aller au restaurant, ni participer à divers loisirs. En théorie, les probabilités que je contamine un vacciné (qui est justement protégé des formes à complication si le vaccin fonctionne) sont très faibles, puisque je suis exclue de tous lieux de vie sociale.
Et pourtant, les non-vaccinés seront désignés par le gouvernement comme les responsables des vagues 4, 5, 6 et 7. Même s’ils ne sortent plus. Même si on leur met des bracelets électroniques. Je suis curieuse de voir quelles seront les prochaines mesures pour nous punir de choisir le camp du pas bien. D’être les uniques responsables de la peste.
L’arrestation ? Les camps sanitaires ? La piqûre de force avec deux militaires qui vous maintiennent ?
Et après les 100% de couverture vaccinale on sera tranquilles, on revivra comme avant ? Ou on fustigera ceux qui ne font pas l’injection annuelle ou bi-annuelle en les accusant de maintenir la maladie ?
Se battre contre le pass, c’est vain
Le débat déchire déjà trop de familles et de communautés. C’est dommage. Ne serait-ce pas plus simple de laisser chaque personne maître de son choix ?
Les non-vaccinés ne contaminent pas plus ou moins que les vaccinés. Le virus circulera toujours, comme des milliards d’autres aujourd’hui que l’on ne teste pas (heureusement). Les virus sont très étudiés et pourtant encore très mal connus. Il y en a trop et une trop grande diversité. C’est un mécanisme très spécial, et vraiment ingénieux, comme beaucoup de choses dans la nature.
Certains nuisent à leur santé en fumant trop, buvant trop, mangeant trop. La vie est parfois difficile, et ce serait malhonnête de juger les comportements à risque de chacun. Chaque être humain fait au mieux pour s’en sortir dans la vie, c’est un monde difficile à vivre et c’est compréhensible d’avoir des soupapes de décompression. Je paye beaucoup d’impôts pour que la sécu paye des soins à ces personnes, malades pour diverses raisons, sans exclusion de quiconque. J’ai entendu que certains parlementaires se posent la question de ne plus rembourser les soins des formes graves COVID des non-vaccinés. Pourquoi ceux qui choisissent de ne pas prendre un médicament devraient être exclues du remboursement ou de la prise en charge plus que les autres ? On va faire ça pour tous ceux qui ont « mal agi » ?
Se battre contre le pass n’aura aucun résultat. Chaque individu devrait plutôt se poser la question des conséquences à long terme des décisions d’aujourd’hui. Accepter le tracking permanent aujourd’hui sera irréversible. Il ne sera pas fait de retour en arrière. C’est une croix à vie à tirer sur ses libertés de déplacement.
Toujours la même solution
Aimez-vous les uns les autres.
Il s’agit d’aimer les vaccinés, les non-vaccinés, les pro-pass, les anti-pass, les je-m’en-fou-du-pass.
Seule l’union empêchera les dérives que je ne souhaite pas prédire.