La vie, à quoi ça sert ?
Minimalisme et paradoxe du choix
La vie en tant qu’êtres trop libres semble faire de nous des prisonniers du choix. A tout instant, dans nos temps libres, on peut choisir de faire du sport, des boutiques, consommer du contenu en ligne dont le choix est quasi-infini. Ou travailler. Minimalisme et paradoxe du choix semble de facto totalement incompatibles.
Plus nous avons de choix, plus on se sent frustré dudit choix que l’on réalise. Parce qu’on se dit qu’il aurait peut-être mieux valu se tourner vers telle autre option. Que notre temps n’a pas été bien employé, qu’un mieux était possible.
La saturation en informations est une forme de censure. Trop d’options oppresse. Et pas assez donne l’impression d’être moins libre. Entre minimalisme et paradoxe du choix, on peut voir les choses sous deux angles : soit les deux s’opposent, soit ils se complètent pour tenter de trouver un compromis en faveur de plus d’équilibre ? Parce que trop pousser le minimalisme risque de vider la vie de sa substance, trop de choix peut l’étouffer de son trop-plein. D’où l’intérêt de savoir ce que l’on aime, ce que l’on veut, pour naturellement créer un filtre dans son cerveau, qui saura trier ce qui est bon pour nous de ce qui est à mettre de côté.
La liberté serait-elle alors un ressenti intrinsèque plus qu’un éventail d’options venant de l’extérieur ? A discuter.