La vie, à quoi ça sert ?
Responsabilité personnelle en oligarchie
Le monde est gouverné en très grande majorité par une ou plusieurs oligarchies. Intuitivement, tout le monde peut le comprendre. Comment intervient alors la responsabilité personnelle en oligarchie ? Est-elle vraiment utile si les décisions qui dépendent de nous se réduisent chaque jour ?
Le mirage de la liberté
Les élections par exemple ne sont qu’un mirage de « ma voix compte », puisque le choix ne se fait qu’entre des individus ou structures qui servent en priorité des intérêts autres que ceux de la population générale. On satisfait d’abord telle minorité (banques…) puis on voit ce qu’il reste ensuite pour les autres (hôpitaux…).
Ce qui change selon les pays, c’est le degré de totalitarisme. C’est tout. Cette année a démontré que des types que vous n’avez jamais rencontré peuvent fermer tout un pays, votre boutique, même si vous avez pris toutes les précautions du monde pour prendre soin de ceux qui vous rendent visite.
C’est ainsi, et pour changer les choses, attaquer le système déjà en place serait probablement vain. Et se lamenter sur l’injustice de cette situation aussi.
Le poids d’un mini-choix personnel
J’ai écrit un roman où j’imagine la population n’ayant plus de problème de logement. Ici j’ai envie d’imaginer un monde où du jour au lendemain tout le monde prenait ses responsabilités à 100%.
Car là est la vraie terreur de ceux qui nous retiennent: que les gens agissent librement, en suivant leur conscience, et pire encore, en se respectant les uns les autres. Pas d’attaque, pas de défense ni de victimisation. De base, notre conscience nous fait agir en faveur de la fraternité, et même si on n’avait pas été éduqués au respect cette part de nous qui veut entraider serait là.
Beaucoup d’humains sont maintenus dans la docilité et la pauvreté. On ne leur a pas appris à vivre. Mais on leur a bien appris à culpabiliser et à se sentir impuissant.
Le premier jour où tout le monde prend conscience de sa responsabilité
Probablement un gros soulagement. Ne plus se faire de mal avec les choses extérieures. Aimer la vie telle qu’elle est. Ne plus accepter le statut de victime. Ce qui était avant facile à dire est désormais facile à vivre.