Vaccin COVID obligatoire = viol

Je ris moi-même de ce titre un peu putaklik. Cet article fait office de « prédiction », et j’espère de tout mon coeur que d’ici six à huit mois je me serai trompée et qu’on se moquera de moi pour ce coup de gueule. Il exprime un point de vue qui n’appartient qu’à moi. Si vous sentez à l’intérieur de vous qu’il est juste de vous faire vacciner, faites-le. C’est une décision intime et personnelle, et votre réponse personnelle pour votre corps est la bonne. La question de cet article porte en priorité sur la notion de choix, justement.

Au vu des doses de vaccins commandées par le gouvernement (100 millions pour 67 millions d’habitants), je me demande simplement si on nous laissera le choix de consentir à la vaccination. Ils ont promis que ce ne sera pas obligatoire ? Certes, pour l’instant. Vous connaissez la crédibilité d’une promesse politique. Le fait de déjà parler de passeport vaccinal en dit long sur la suite, de comment seront traitées au quotidien deux portions de la population, les vaccinés et les non vaccinés. Potentiellement des millions de personnes seront perçues comme des sous-êtres de la société au motif d’avoir dit non. J’ai déjà mis de côté pour payer l’amende de refus de piqure. Tant pis si je vais en taule un moment. Et j’explique ici comment j’en suis arrivée à ces conclusions. Que vraiment, j’espère fausses.

Tu refuses de te faire vacciner… donc t’es antivax ?

Nope, je suis très fière d’être originaire du pays de l’invention du vaccin. Je me sens heureuse et privilégiée d’être protégée contre le tétanos et d’autres maladies mortelles, et jamais je ne renierai cela.

Mais j’ai aussi fait des études de biologie et de biochimie. J’ai réalisé des tests PCR en laboratoire pendant mon cursus ingénieur, étudié les mécanismes de notre système immunitaire, enseigné par des gens très compétents qui font des recherches sur le sujet depuis des décennies. Et avec cette base (modeste mais pas nulle non plus), j’ai plusieurs interrogations sur ce lobbying du vaccin anti-COVID, et la façon dont l’information est donnée au grand public.

A l’heure actuelle, on ne sait pas si le vaccin protège de la contagion. Donc vaccinée ou pas, je reste potentiellement contagieuse. Par contre celui qui est vacciné est protégé, que je sois vaccinée ou pas. Du coup, quel intérêt pour un passeport vaccinal ? Puisque le risque pris l’est d’abord pour soi-même, en son âme et conscience.

Autre point qui m’interroge, c’est de ne parler que du vaccin comme solution. Chaque être humain est unique et chaque cas devrait être traité individuellement. Les médicaments ont-ils été oubliés ? Pourquoi ne pas proposer plusieurs pistes, puis faire confiance aux médecins dans leurs prescriptions ? Ils ne sont pas assez compétents pour juger de la meilleure solution pour chaque patient ?

Immunité naturelle versus immunité vaccinale

Vous connaissez l’adage mon corps mon choix. Et le corps est très intelligent. La preuve, il possède un système immunitaire très sophistiqué contre la plupart des agents pathogènes. Et c’est une machine très sensible, qu’on devrait toucher le moins possible.

Je sais que c’est très impopulaire de dire cela en pleine crise mais : le COVID n’est pas la peste. Je veux pouvoir choisir entre la vaccination ou l’immunisation naturelle. Et je connais mon corps, j’ai la chance d’avoir un excellent système immunitaire. Peut-être que je cotiserai pour une sérologie en plus de l’amende par curiosité (si ça se trouve je suis déjà immunisée), mais je refuse ce vaccin, je n’en veux pas. Je ne veux pas renier ou diaboliser le truc, je réclame simplement le droit de dire non merci. Ma décision est prise. Et jamais je ne reprocherai à quelqu’un sa décision personnelle à ce sujet.

D’ailleurs, mon imagination débordante a eu cette idée que je voulais partager. Est-ce que cela ferait sens d’étudier de près avec un protocole précis un cluster volontairement créé ? La méthode pourrait être de trouver X personnes jeunes et en bonne santé non infectées qui signent une décharge, puis de les faire vivre sans aucun geste barrière avec une personne contagieuse, puis de les laisser vivre entre eux 60 jours (chiffre pris au pif), pour enfin étudier la propagation puis l’immunisation naturelle. Avec bien sûr une équipe médicale pas loin. Après il faudrait suivre ces personnes au moins un an pour suivre le taux d’anticorps. Si ce sont des étudiants ça leur permet de sociabiliser, voire d’être payés pour la prise de risque tout en améliorant leur santé mentale puisqu’ils seraient toujours enfermés mais dans plus d’espace et pas dans la solitude. Voilà je laisse ça là si ça se trouve ça existe déjà quelque part dans le monde ? Les données générées ne peuvent qu’être intéressantes, surtout que c’est une expérience facilement reproductible et pas chère pour obtenir des résultats significatifs sur les populations moins à risque. Et les volontaires ne devraient pas manquer. Moi je lèverais la main direct en tout cas pour y aller et aider les chercheurs.

Je ne rejette pas le vaccin parce que je doute de son efficacité. Non, je fais confiance aux scientifiques et aux faits. J’ai feuilleté quelques études sans y voir de grosses aberrations. On parle du lobbying des groupes pharmaceutiques, mais après tout, les milliers de personnes qui y travaillent ne sont-ils pas des personnes qui veulent la pleine santé de leurs proches avec les produits qu’ils développent ? J’ai fait ce choix parce que je pense que le ratio bénéfice/risque est plus favorable pour moi sans vaccination (bouh l’égoïste, elle veut protéger son corps). Et ceux qui auront choisi d’être vaccinés n’auront a priori pas de risque d’être infectés (puisque le vaccin fonctionne) si jamais je venais à les rencontrer avec une charge virale sur moi. Alors pourquoi je ne pourrai pas aller au restau avec qui je veux parce que je n’aurais pas de passeport qui dit que j’ai été piquée ? Au nom de quoi un gouvernement pourrait décider pour moi une question aussi intime ? Le but n’est-il pas que chacun puisse vivre librement maintenant qu’une solution existe ?

Si j’accepte, tant mieux. Si je refuse, tant mieux. La dérive que je crains est d’imposer. De rendre obligatoire. Et pour moi, toute pénétration sans consentement est du viol.